Jacqueline TAIEB. Rencontre.

   Jacqueline TAÏEB, auteure, compositrice, interprète.

Et désormais écrivaine : "Je chante si on me donne du chocolat" est en vente sur AMAZON 

 

 Jacqueline n'a passé qu'un an au Lycée d'Antony, en 1963, l'année de ses 15 ans.

Elle garde pourtant de cette brève période, et de sa classe de 3ème M5, un

souvenir impérissable.

 

  Au Lycée l'ambiance a toujours été très chouette, super bath (comme on disait).

Pas de barrière sociale ou autre, nous étions tous heureux de venir au Lycée.

La joie de vivre, les rires, les copains : Jacqueline se sent comme en Tunisie, où elle est née

et retournera souvent. Et elle apprécie qu'il n'y ait pas, comme à Tunis, de tabou entre les âges :

grands et plus jeunes peuvent se fréquenter.

 

 Le Lycée d'Antony reste "son" Lycée, elle vit tout près depuis vingt ans - ce n'est pas

un hasard - et lui dit bonjour chaque fois qu'elle passe devant en RER C.

Alors, le 6 juin 2015, Jacqueline et venue, avec ses amis de classe gardés jusqu'à aujourd'hui,

lui rendre une visite émue.

C'est là, Jacqueline, que je t'ai rencontrée, par bonheur, au milieu d'autres Antoniens émerveillés

par notre beau Lycée tout neuf. "On devrait ouvrir une classe pour les anciens élèves,

on reviendrait avec plaisir !" s'exclamait-on ce matin-là.

 

 La 3ème M5 c'était la "déconnade" (chut, "ne donnons pas des idées aux jeunes"!),

les boums, la bande de copains.

Années Yé-yé, années géniales, complètement Rock et Twist.

Les jeunes vivaient en bandes joyeuses, écoutaient des 45 tours, chantaient,

dansaient, grattaient leur guitare ...

Les cours préférés de Jacqueline? Français (Madame Thin), Anglais (MonsieurRobert)

ou Histoire-Géo ("Marilou").

A la fin de l'année scolaire voilà qu'elle apprend que sa "présence n'est pas souhaitée

l'année prochaine". La formule est "classe"!

A force de déconner la bande a été repérée on dirait!

 

 Née dans une famille mélomane (sa mère chantait tout le temps) son envie de composer

est devenue très vite un besoin impérieux : c'est toute sa vie, voire sa "survie".

Déjà au Lycée (pendant les cours de Maths...), Jacqueline s'évadait en pensée vers

son monde de musique.

Elle composait des chansons dans sa tête puis, après les cours, elle les jouait et les

peaufinait sur la guitare offerte par son père pour ses 12 ans.

Jacqueline quitte à regret le Lycée d'Antony.

 

 Son tube "7 heures du matin" sort en 1967.

Puis elle étudie l'Anglais à "La fac de lettres", encore un tube!

Prof d'Anglais et autres boulots : Jacqueline "rame" mais continue à composer.

Il faut avoir du courage, de la persévérance, être aussi stoïque que la Reine d'Angleterre.

The Queen est d'ailleurs accrochée au mur de son salon, non loin de La Joconde au

sourire imperturbable.

 

 Petit à petit les succès de ses chansons de variété s'enchaînent, malgré un milieu

musical un peu dur (et pas seulement de la feuille).

Un jour de 1976, Jacqueline rencontre Jeane Manson et lui chante "My happyness".

Jeane lui dit : "J’adowre ! Je LA veux chanter".

Pour Michel Fugain, Jacqueline écrit "Les Sud Américaines", puis elle découvre la

toute jeune Dana Dawson et lui fait interpréter "Ready to follow you" (1989)...

Sans oublier le Disque de la Paix , un conte musical avec Yves Montand, Maurane,

Michel Fugain etc. Rien que ça! ….

 

On arrête l'énumération, à suivre sur le site officiel, où on peut écouter ses oeuvres

et en savoir plus sur sa carrière : cliquer ici.

 

 Jacqueline compose surtout la nuit, au calme, "10% d'inspiration, 90% de transpiration".

Les mélodies la rapprochent de Dieu, elle écrit en "association" avec Lui.

Il lui souffle ses chansons, comme au Lycée on soufflait aux copains!

 

 Sa maison est entourée d'arbres qu'elle a plantés. Un jardin ensoleillé, des roses rose, c'est son nid.

Maison de musicienne : un piano blanc, un meuble en forme de guitare et une salle d'enregistrement.

Maison qu'elle a pu enfin s'offrir après bien des galères...

 

 Cette boule d'énergie pure a réussi, par sa détermination, à vivre de sa passion.

Je suis impressionnée par sa personnalité et enchantée de mieux la connaître.

Et, talent de plus, Jacqueline sait faire un thé à la menthe digne de sa Tunisie natale!

 

  Jacqueline Taïeb sous le portrait d'un modèle de self-control. 17 juin 2015.

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Merci pour ton accueil chaleureux et ton humour, Jacqueline, et à bientôt!

C. H.

 

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